L'église, nommée d'après SSan Maria and Tecla, est située dans la banlieue sud-est de Pistoia, dans une zone autrefois occupée par des pépinières et maintenant densément peuplée. Le grand bâtiment se dresse, isolé, sur une vaste place, sans lien direct avec les routes de circulation qui s’écoulent un peu plus à l’ouest. La région, en état de délabrement, se caractérise par la présence de quelques bâtiments modestes, appartenant à l'église paroissiale voisine (presbytère, salles paroissiales, logements pour citoyens non-européens) situés sans critères d'urbanisme précis.
Un petit jardin se dresse devant le presbytère et constitue l'unique zone destinée à la verdure traitée. Le long processus de planification qui marque la construction de l'église de la Vierge conduit à la réalisation d'un bâtiment sobre, comparable à "une simple et haute salle franciscaine" selon Giovanni Klaus Koenig. Le processus de création ne s’inspire pas, comme dans le cas presque contemporain de l’église de Collina, du contexte environnemental, certes moins important, mais s’inspire, au moins dans la rédaction finale, de la tradition de construction des ordres mendiants et en particulier du côté de l’église de San Domenico à Pistoia. La nécessité de se référer au passé est explicitement énoncée par l'auteur lui-même et est liée à une vision de l'architecte en tant qu'interprète des besoins populaires plutôt qu'à sa propre impulsion créatrice. Cependant, l'effet final n'est pas conventionnel, mais il exploite intelligemment l'alternance de matériaux, pierre brute, béton armé et brique double face. Sur une haute base en béton armé, recouverte de pierre, s'élèvent les murs construits en brique, dont la surface, marquée par des pilastres alternés avec des saillies de saillies différentes, n'est interrompue que par les bras du transept, penchés vers l'abside.
L'étude de l'éclairage est particulièrement intéressante, un élément commun dans l'église de Collina, résolu avec un système de meurtrières et de hautes fenêtres à l'abside et au transept. Tout aussi importante est l’émergence de la structure porteuse, du cadre en béton armé qui enveloppe le volume de l’église en divisant le rideau en briques en fermes du toit pour devenir le thème central de l’architecture du clocher.
Ce dernier, restauré dans les années quatre-vingt, est isolé du côté de l'église et propose, dans un projet essentiel, l'alternance de pierre rustique, de charpente en béton armé et de brique qui caractérise la structure murale de l'église.
Les événements complexes de construction des églises de Sante Maria et Tecla ont pour origine, comme pour l'église de Collina, la nécessité de reconstruire un ancien édifice religieux détruit lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Le projet, confié à Giovanni Michelucci depuis 1947, prévoit l'identification d'un nouveau site destiné à abriter le bâtiment, loin du lieu d'origine malheureux situé à la porte Florentine et adjacent au cimetière de la Vierge, dans la banlieue sud-est de la ville. .
Michelucci lui-même se souvient du long processus de planification, qui commence par une idée architecturale, définie ironiquement par l'auteur comme "brillante", qui implique la construction d'un bâtiment apparemment instable, caractérisé par une façade inclinée vers l'intérieur et par une couverture inflexe vers le presbytère. L'usine, de dimensions réduites, possède un presbytère de forme trapézoïdale et, dans une position asymétrique, une façade en forme de L servant de chapelle pour les mariages et les baptistères en façade. Le projet reçoit de nombreuses critiques, à la fois pour les formes architecturales considérées comme ambiguës et non clairement liées à la fonction religieuse de la construction, ainsi que pour les dimensions jugées insuffisantes. Une solution ultérieure introduit certains éléments alors maintenus dans le projet définitif (toit à deux versants, entrée à trois voies), mais en fournissant une structure de mur en pierre mélangée avec une ossature en béton ainsi qu’un riche décor sur la façade.
La réduction du financement de l'État nécessite une nouvelle réflexion et conduit à la solution approuvée par les autorités religieuses en 1950. La largeur de la nef et la hauteur des bras du transept sont réduites, le clocher, séparé de l'église, devient un élément architectural autonome ; la recherche de l'essentialité des formes "d'esprit franciscain" prévaut, ce qui affecte également le choix des matériaux (briques, béton armé et revêtement en pierre pour le soubassement)
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